Alors que j’admirais les vastes écumes
Au bord des rivages froids et verts
L’âme plus lourde qu’une enclume
Transi dans le sable glacé de l’hiver
Quand soudain une créature splendide
Fendit les vagues et les embruns,
Érigeant un chemin jusqu’à mon cœur timide
Moquant la houle et les gouffres malins
Comme guidée par une entité divine
Elle progresse avec grâce et insouciance
Ses courbes partiellement voilées par une brume marine
Exaltent mon imagination et titillent mes sens
Je demeure pantois face à ce cadeau insolite
Tant de bonté réunie en une situation incongrue
La gratitude m’envahit, la méfiance me quitte
Aucunes tergiversations ne nourrira l’imprévu (suite…)