Cerne/Cigale/Arc/Va-nu-pieds/Irréel
Un ciel opaque galvanisant les passions,
D’une foule cernée par l’incompréhension,
Les cigales feignent une extinction de voix,
Rebus de la nation face aux chiens qui aboient.
Tel un arc bandé par l’amas de frustration,
La pénombre naissante projette ses pions,
Des va-nu-pieds en quête de dramaturgie,
Pour que l’irréel se confonde avec la vie.
Trop d’excès concentrés sur cette cime si friable,
Un sommet convoité par la crème des quidams,
Ne blâmez pas les petits, leur rage versatile,
Cette lucidité de plus en plus fébrile.
La couche est modeste, la frugalité progresse,
Avide de prouesses pour voiler l’envie funeste,
Les pensées trop blasées par la morosité,
L’exultation des corps n’est plus la panacée.
L.P