Saal

Comme une envie de saleté ;
Que la moiteur inonde toute bienséance ;
Que jaillisse une myriade de corps dénudés,
Un méli-mélo corrompu par l’indécence.

Les mécréants ternissent la stature des meneurs,
La crasse se mêle aux effluves délicats,
Les velours soyeux s’entachent de sueur,
De longs râles fleurissent ici et là.

Les fruits exultent et pleuvent ;
Ils aspergent de leur jus l’éthique,
Et la concupiscence s’abreuve
De nos dérives extatiques.

Dissous dans la fange, dilué dans la souille ;
Nageant dans les flots clairs d’une cascade incandescente ;
Ses remous m’apaisent et ma vue se brouille,
Exit la retenue, la frustration récurrente.

Laissez-moi me noyer dans l’acide et l’amer,
Sécrétions odorantes aux goûts si prononcés ;
Merci à ces corps imparfaits et sincères,
Inconvenants à la tenue d’une bonne société.

L.P

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