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Pensée portugaise #3 : Les refuges bigarrés

Érigés en quinconce, des antres hors du temps
Un troupeau de maisons colorées subtilement
Elles entourent l’estuaire sans trop l’encombrer
Telle une échappatoire minimaliste maculée de traits

Jaune, vert, rouge, bleu dans un canevas simplifié
Le confort est précaire pour apprécier le grand air
Les portes miniatures permettent l’accès au repère
Une fuite de la ville vers un havre côtier

Troquer la pollution contre l’odeur de marée
Les klaxons absurdes contre les mouettes rieuses
Les rythmes soutenus contre un calme acharné
Pour s’émerveiller de rituels, de coutumes poussiéreuses

Comme l’océan et ses va-et-vient journaliers
Honorant le rivage par ses eaux agitées
Le soleil anthropophage et sa rigueur solitaire
Apportant lumière et panique sur notre fourmilière

Il déclenche une agitation risible souvent nécessaire
Car le simple plaisir de la contemplation se perd
Désormais l’on souhaiterait de l’action permanente
Donnez-moi un refuge bigarré, un village où l’on chante !

L.P

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