Exercice d'écriture poème

Trois mains : Ornements

Ornement naïf de ces notes nacrées,
Un manteau chétif pour encore espérer,
Tes courbes expressives que le tissu léger enlace,
Futiles tentatives pour couvrir un épiderme fugace,
Je t’observe avec envie, prédateur vorace,
Et de ta carcasse sortira la vie, émanation du désir infini !
L’incarnation boursouflée et braillarde d’un amour accompli.


L’or nous ment, en témoigne les ornements clinquants de vos demeures grotesques.
Ils ne sont que le reflet de votre orgueil, vulgaire ostentation et le jugement dernier n’en sera que plus funeste. Lassé par tant de couardise, rien en vous ne s’élève, votre âme se défenestre. Vous n’êtes qu’un Mike Brant, un pathétique De Funès, ne méritez ni le cimetière ni les anges pour sauver vos affreuses fesses. Pourrissez en enfer, misérable cloporte. Les dires que l’on colporte sur votre piteuse sortie distillent les éclats de rire.


Je songe à tes joyeux ornements et tes mornes mensonges, à t’accueillir tendrement, toi relation étrange. Mon antre est souillé par tant de veulerie, il nous faut déjouer cependant l’âpreté de la vie ; mystifier le démon vicieux, s’élancer vers des champs glorieux, et découvrir dans nos yeux que l’amour n’a pas de prix.

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