Je cours sans me mouvoir dans ce rêve récurrent
Où mon esprit s’égare par un but indolent
Renfrogné du soir, de l’obscurité qui ment
Ces nuages illusoires en sont presque indécents
Les pauses écourtées nourrissent la voix de rogomme
Et ma prose souffre de la banalité des hommes
Curieux de l’incurable et des passions qui chôment
Les journées sont bancales et l’ennui nous embaume
La couche des fêtards ou le levée des bambins
Leurs joues légèrement rosées par un doux matin
Plonge mon esprit amorphe dans un conflit malsain
Le lambin que je suis ne veut pas finir larbin
L.P