Blanche est la nuit, lourd est le jour
Je ne trouve de repos que dans tes bras de velours
De cette prison de plume, je veux être bagnard
Travaillant de force, près de toi chaque soir
Blanche est la nuit, lourd est le jour
Je voudrais demeurer en ces bras pour toujours
Qu’ils m’enlacent jusqu’à ne former qu’un seul être
Loin des maux que le sort s’évertue à commettre
Blanche est la nuit, lourd est le jour
Voici déjà la fin de mon céleste séjour
Le soleil éclaire de son regard naissant
Et vient submerger la couche des jeunes amants
Cette féroce clarté annonce le temps des adieux
Oh ! Phoebus, garde donc tes reflets victorieux
François Lillart